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Chemin du Palays

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Chemin du Palays
Image illustrative de l’article Chemin du Palays
Le chemin et la ferme du Palays.
Situation
Coordonnées 43° 33′ 13″ nord, 1° 29′ 19″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Quartier(s) 12 (Pont des Demoiselles / Ormeau / Montaudran / La Terrasse / Malepère).
Début no 7 rue des Satellites
Fin En impasse
Morphologie
Longueur 263 m
Transports
Métro de ToulouseModèle vide Métro Ligne B du métro de Toulouse : Parc-du-Canal (2028)
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus 111 (à proximité)
Odonymie
Anciens noms Chemin Rouquette (XIXe – XXe siècle)
Nom actuel XIIe siècle
Nom occitan Camin del Palais
Histoire et patrimoine
Création avant le XIIe siècle
Notice
Archives 315555129601
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Chemin du Palays
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Chemin du Palays

Le chemin du Palays (en occitan : camin del Palais) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès

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Description

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Le chemin du Palays est une voie publique. Il se trouve au sud-est du quartier 12 (Pont des Demoiselles / Ormeau / Montaudran / La Terrasse / Malepère).

Long de 263 mètres, il naît dans le prolongement de la rue des Satellites, à la limite entre les communes de Toulouse, au nord, et Ramonville-Saint-Agne, au sud. Il suit un parcours relativement tortueux, d'abord orienté au sud-est, sur 73 mètres, puis après un virage à 90 °, au nord-est, sur 106 mètres. Il passe ensuite sur 84 mètres entre les anciens bâtiments agricoles et dépendances de la ferme du Palays. Le chemin, qui n'est plus carrossable au-delà, se prolonge par un sentier piéton au sud-est, pour rejoindre le cours du ruisseau Saint-Agne, où il retrouve un autre sentier qui naît dans le prolongement de l'avenue de l'Europe, à Ramonville-Saint-Agne. Le sentier principal continue au sud-est jusqu'à franchir le ruisseau de Palays par une passerelle. Il se prolonge au-delà sur la commune de Ramonville-Saint-Agne par plusieurs sentiers, dont l'un rejoint le canal du Midi et l'autre le chemin de Cinquante, près de la ferme du même nom.

La chaussée compte, entre la rue des Satellites et la ferme du Palays, une seule voie de circulation automobile à double-sens. Au-delà, la circulation automobile n'est plus possible. Il n'existe pas d'aménagement cyclable.

Le chemin du Palays correspond à l'ancien chemin vicinal no 8. Il allait du hameau de Lasbordes, au sud de Balma, au village de Saint-Agne, près de Ramonville-Saint-Agne[1].

Voies rencontrées

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Le chemin du Palays rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :

  1. Rue des Satellites
  2. Avenue de l'Europe - accès piéton (Ramonville-Saint-Agne)

Le chemin du Palays n'est pas directement desservi par les transports en commun. Il se trouve cependant à proximité de l'avenue de l'Europe, parcourue par la ligne de bus 111, qui rejoint la station Ramonville, terminus de la ligne de métro Ligne B du métro de Toulouse.

En 2027 ou en 2028, la ligne de métro Ligne B du métro de Toulouse sera prolongée jusqu'à la station Labège Madron, à Labège, en connexion avec la future ligne de métro Ligne TAE du métro de Toulouse, ce qui permettra l'ouverture d'une nouvelle station de métro au cœur du parc technologique du Canal, au carrefour de l'avenue de l'Europe et de la rue Hermès, tout près du chemin du Palays : la station Parc-du-Canal.

Il n'existe en revanche pas de stations de vélos en libre-service VélôToulouse à proximité.

Bertrand de Palais (8e gauche) parmi les capitouls de l'année 1352-1353 (Annales manuscrites, archives municipales).
Sarcophage d'un chevalier de la famille de Palais, vers 1292 (musée des Augustins)

Le chemin tient naturellement son nom du domaine agricole auquel il menait[2]. L'origine n'en est cependant pas totalement éclaircie.

Selon une première hypothèse, le domaine aurait appartenu au XIIe siècle à la famille de Palais (ou Palays), une importante famille de la noblesse toulousaine au Moyen Âge[3]. Plusieurs membres de la famille accédèrent au capitoulat entre la fin du XIIe et le début du XIVe siècle. Ils avaient leur blason peint et leur tombeau dans la chapelle axiale de l'église du couvent des dominicains de Toulouse, marque de leur influence et de leur intégration aux élites aristocratiques de la ville[4]. Ils étaient justement possessionnés dans le sud-est toulousain et certains membres furent, aux XIIIe et XIVe siècles, seigneurs d'Odars, Tarabel et Noyers. Si la famille de Palais disparut de la documentation au début du XVIe siècle, leur nom se serait ainsi conservé dans celui de la ferme.

Selon une autre hypothèse, le nom ferait simplement référence à un « palais » (palatium en latin, palais en occitan), c'est-à-dire un château ou une maison forte. Au milieu du XXe siècle, Le géographe Gaston Astre identifiait les vestiges d'une villa de l'Antiquité tardive sur le site du Palays. De plus, au XIIe siècle, le territoire de Palays faisait partie des biens possédés par la commanderie des chevaliers de l'ordre du Temple puis, au début du XIVe siècle, par le prieuré toulousain des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem[5].

Moyen Âge et période moderne

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Époque contemporaine

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Le chemin du Palays est bouleversé, dans la deuxième moitié du XXe siècle, par l'aménagement du complexe scientifique de Rangueil, qui s'accompagne par l'installation d'institutions scientifiques – comme le CNES – et le percement de nouvelles voies, telles que l'avenue Pierre-Georges-Latécoère. En , l'aménagement du vaste échangeur du Palays et de la barrière de péage du même nom fragmente le terroir du Palays, dont le paysage est encore fortement marqué par la ruralité. Enfin, la commune de Ramonville-Saint-Agne crée une nouvelle zone d'activité, le Parc du Canal, entre l'avenue Pierre-Georges-Latécoère et le canal du Midi, et desservie par l'avenue de l'Europe. L'aménagement de la rue des Satellites, qui dessert un site industriel Airbus, modifie encore le tracé du chemn du Palays.

Patrimoine et lieux d'intérêt

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  • no  5 : ferme du Palays.
    La ferme du Palays regroupe plusieurs bâtiments – logis, communs, granges –, construits au cours du XIXe siècle[6].

Notes et références

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  1. Salies 1989, vol. 1, p. 273.
  2. Salies 1989, vol. 2, p. 244.
  3. Salies 1989, vol. 2, p. 243.
  4. Maurice Prin, « L'église des Jacobins de Toulouse : Les étapes de la construction », Cahiers de Fanjeaux, no 9, La naissance et l'essor du gothique méridional, éd. Privat, Toulouse, 1974, p. 204.
  5. Salies 1989, vol. 2, p. 243-244.
  6. Notice no IA31123979, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.

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Bibliographie

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Article connexe

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Liens externes

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